Arrivé le lundi 5 Janvier, j'ai commencé le boulot le 6 Janvier à 6h30 du mat, autant dire que je n'ai pas perdu de temps.
Le club est situé sur une falaise qui surplombe la baie du Santal, un petit chemin permet d'accéder au ponton 50m plus bas. Il est bien sûr possible de se baigner là-bas, ce qui peut toujours être agréable.
Je bosse donc comme moniteur de plongée, pour remplacer Satoko, une monitrice Japonaise qui est restée là 1 an et demi et qui part vers de nouveaux horizons.
L'équipe type est constitué du gérant, d'un moniteur de plongée et d'un marin local. Comme je vous l'ai déjà dit, Sylvain, le gérant est en métropole, il y a donc un moniteur indépendant qui le remplace : Xavier. Le moniteur de plongée, ça sera donc moi par la suite, pour l'instant on est en doublon avec Satoko. Le marin est actuellement absent pour cause de licenciement (aie ! aie! aie !). Sans rentrer dans les détails, Sylvain et les tribus voisines doivent lui trouver un remplaçant fin Janvier.
On peut donc dire que les conditions actuelles sont pour le moins temporaires.
Là c'est la haute saison jusque début février, tout devrait donc se calmer d'ici quelques semaines.
Pour le côté plongée c'est vraiment super : visibilité de 20 à 40 m, eau à 28°, des paysages magnifiques entre gorgones, canyons, tunnels, coraux multicolores et immenses... le tout agrémentés d'animaux magnifiques : quelques requins, napoléons, loches (mérous), murènes...et bientôt nautiles, j'espère.
Pour ce qui de l'avant et de l'après plongée, nous utilisons 2 zodiacs : c'est pratique mais pas toujours très confortable quand il y a de la houle (on a à peu près 30 min de navigation pour chaque site), le ponton est assez exposé donc le chargement des bateau est assez rock'n roll.
On fonctionne sur le principe "two tanks dive", c'est à dire qu'on part le matin (début de boulot à 7h) avec 2 bouteilles par personne, on fait une première plongée puis pose dans une petite crique non loin de là pendant une heure. On prend le thé en mangeant quelques gâteaux, on change les bouteilles et on repart pour la deuxième plongée. on rentre ensuite vers 13h au local, on vide les bateaux, range le matos, gère les clients, et lance le gonflage. Vers 14h, nous voilà libéré, il ne reste que le gonflage à surveiller à peu près toute les heures pour une personne (donc en fait une journée sur 2 pour ma part).
Ça me laisse l'après-midi de libre en principe, donc on peut dire que c'est pas trop mal.
Je commence maintenant à maitriser les différentes facettes du boulot, c'est un peu crevant physiquement mais c'est quand même pas mal du tout, et j'ai le temps de me reposer les après-midi de toute façon. Comme on loge à côté du club, je ne perd pas de temps en trajets, et ça me permet de gérer le gonflage de la maison, après ça incite aussi a travailler à tout moment de la journée (ex : réparer le matériel, ranger le local, ...). Le site sur lequel est le club est très agréable, même s'il mériterait un peu plus d'entretien, je crois que ça m'occupera quelques après-midi : vue sur la mer, cocotiers, papayer, descente vers le ponton pour se baigner et le petit plus : la douche extérieure du local avec vue sur la baie du santal.
Je vous raconterais quelques plongées plus tard,
Mika
dimanche 18 janvier 2009
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5 commentaires:
Olwen : après le Pérou, le mérou ! (;-) (désolée mais celle-là j'ai pas pu me retenir de la faire ! ommmrrrpfff - rire étranglé).
Mika, c'est quoi le gonflage à vérifier chaque heure ? Le zodiac ? Si oui, je ne pensais pas que c'était si rapproché les vérifs...
Pour le gonflage, il s'agit bien entendu des bouteilles d'air, on utilise un compresseur pour mettre de l'air à 200 bars dedans (à peu près 200 fois la pressions atmosphérique...ou bien 200kg par cm²). On les gonfle 6 par six, ce qui prend à peu près une heure à chaque fois.
Ah bon, merci pour les infos. Effectivement, c'est du taf ! Mais bon : voir les raies mantas, faut que ça se mérite, hein !!!
là c'est olwen qui écrit maman..chuuut..je l'fais discret.. mais là je trouve que mika fait son intéressant avec ses 200kg par cm² et sa pression atmosphérique..
si tu lis bien le post,c'est la maison qu'il gonfle.. hi hi hi
d'ici qu'on voyage, en maisongolfière y a qu'un pas! (pffffff..quelle famille!):-)
;-) -;) ;-) Olwen... c'est Maman qui te parle... chuuut je te réponds tout bas : merci pour ces précisions ! ;-) ;-)J'aurais dû y penser : déjà, à peine passé la Loire (vers le sud), faut diviser par 2 ce que disent les gens, alors arrivé aux Pyrénées, tu te rends compte, c'est de la division au carré (ça existe ?) qu'il faut faire !!! ;-) ;-)
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