http://www.lnc.nc/articles/article_71745_267191_71674.htm
Tout cela est très grave. Toutefois le camps Est fait parfois rire. Entre évasions dignes des daltons, course poursuite dans la brousse, escapade pour aller voir la famille... je vous ai concocté un petit best-of des article parus dans les "Nouvelles".
Les articles sont présentés chronologiquement, certaines histoire apparaissent donc plusieurs fois, parfois entrecoupées d'autres escapades. Pas mal de passages ont été éludés et les noms supprimés.
17/04/2007
(...)C’est en sciant les barreaux de leur cellule du Camp-Est que trois détenus se sont fait la malle, dans la nuit de dimanche à lundi. Une évasion qui semble avoir été réfléchie et qui apparaît comme une première. (...) |
08/12/2007
(...) Huit mois après l’évasion rocambolesque du trio (...), un autre détenu est parvenu, jeudi, à s’évader du Camp-Est. Sa disparition a été constatée en fin d’après-midi, alors que les surveillants procédaient à l’appel des prisonniers, avant la fermeture des quartiers. Le détenu se serait échappé en escaladant un portail métallique situé sur une zone en travaux, où doit être construit le futur quartier des mineurs. Une partie qui bénéficie « de la même protection que le reste de la structure », déclare (...), le directeur de la prison, mais qui présentait l’avantage, pour le prisonnier, « d’être la plus proche de la sortie ». (...) Hier à 13h20 : coup de théâtre. Le prisonnier se présente à la brigade de gendarmerie de Dumbéa, vraisemblablement sur les conseils de proches qui l’avaient hébergé pendant la nuit. (...) Or, c’est cette fragilité qui l’aurait poussé à fuir le centre pénitentiaire, dont il ne supportait plus les conditions de détention. « Je voulais passer les fêtes de Noël avec ma famille à Thio », (...) |
11/12/2007
(...)L’assistance découvre alors la facilité avec laquelle le prisonnier s’est évadé. Un passage entre des fils de fer, alors que personne ne le regarde. Un mur escaladé à la hâte. Et surtout, la rencontre avec « un automobiliste blanc », qui le prend en stop et lui « permet de passer les contrôles de police sans problème ». Vingt et une heures plus tard, il se décide finalement à se rendre à la gendarmerie de Dumbéa, sur les conseils de sa cousine, chez laquelle il a trouvé refuge. (...) |
28/12/2007
(...) Les fêtes font tourner la tête des détenus, cette année. Jeudi dernier, un prisonnier condamné à huit ans d’enfermement prenait la fuite, au moment de faire une radio à l’hôpital. Il voulait passer Noël chez lui, à Canala, alors qu’il ne lui restait plus que quatre mois à « tirer ». Hier matin, un voleur récidiviste a reproduit le même schéma, à quelques détails près. L’homme, âgé de 21 ans, devait se rendre au CHT Gaston-Bourret pour y subir une radio. Condamné à deux ans, il lui restait un an à attendre de l’autre côté des barreaux. Quand les portes du fourgon se sont ouvertes devant l’hôpital, vers 9h30, il a bousculé les deux agents pénitentiaires qui le surveillaient, et piqué un cent mètres sous leur nez. D’après des membres du personnel pénitentiaire, il aurait préparé son geste en faisant une séance de sport juste avant son transfert... Histoire de suer abondamment et de pouvoir glisser son poignet dans les menottes. À ce petit jeu, il a réussi à se libérer d’un bracelet entre Nouville et le CHT. Jeune et sportif, le fugitif a largué les surveillants. (...) |
31/07/2008
(...)En fait, l’évasion rappelle celles des Dalton, dans les aventures de Lucky Luke. Il y avait une lame de scie, trouvée « dans la salle de sport », ou alors « ramassée sur le bureau du chef des gardiens », les versions divergent. L’idée était de (...), qui a refilé l’outil aux copains pendant les séances de sport. « À certaines heures, toutes les portes sont ouvertes (...) On peut aller et venir d’une cellule à l’autre », explique le président à ses assesseurs. Les cordes ? « Des draps ». De toute façon, « la cellule était située en rez-de-jardin ». Un peu d’huile pour scier en silence, et puis une courte échelle (« le mur n’était pas surveillé »). Le tour était joué.(...) |
03/01/2009
(...)Il y a des soirs où la tentation est plus forte que d’autres. À l’heure des embrassades et des vœux de bonne année, deux prisonniers du Camp-Est se sont fait la belle. L’un des deux est revenu de lui-même vendredi, au surlendemain du réveillon. Accompagné de son frère, il a expliqué avoir voulu embrasser sa famille en ce moment de liesse. Il n’empêche, ces deux nouvelles évasions rappellent une fois encore que, selon l’expression désormais consacrée, le Camp-Est est une passoire vétuste. D’après un responsable syndical du personnel pénitentiaire, le premier évadé s’est échappé de sa cellule en forçant un plafond délabré, puis en manipulant des portes métalliques datant de l’époque du bagne. Un voisin de cellule s’est finalement résolu à lui emboîter le pas. Les deux hommes ont marché ensemble jusqu’au centre-ville, où ils se sont séparés. (...) |
12/01/2009
(...) Les évadés calédoniens sont sans doute les seuls au monde à témoigner d’un tel savoir-vivre. Après dix jours de cavale, (...) s’est présenté hier matin devant le portail du Camp-Est, aux alentours de 6h30. Il était accompagné d’une partie de sa famille, chez qui il s’était vraisemblablement réfugié et dont le rôle a sans doute été primordial dans ce retour. Le jeune prisonnier de 24 ans avait en effet beaucoup plus à perdre qu’à gagner en poursuivant sa cavale. Il a donc été prestement et poliment ramené dans sa cellule qu’il était parvenu à quitter le jour de la Saint-Sylvestre. (...) (...) Mais malgré ces conditions de détention et de surveillance plutôt difficiles, il convient, une fois encore, de souligner la bonne tenue de certains prisonniers… Au début du mois de décembre, l’un d’eux avait carrément déjoué une tentative d’évasion de quatre détenus. A l’aide de son téléphone portable, dont il avait réussi à dissimuler la présence, ce dernier avait le plus simplement du monde passé un coup de fil au commissariat central…(...) |
10/03/2009
Quatre adolescents de 16 à 17 ans, multirécidivistes, se sont fait la belle du Camp-Est, dimanche soir,(...) Incarcérés dans le quartier des mineurs, un bâtiment vétuste, ces codétenus ont opéré entre deux rondes de surveillance, entre 18 et 20 heures. Installés dans une double cellule, ils ont creusé un trou dans le mur à l’aide d’un pied de mobilier. Ils ont agrandi l’évacuation des toilettes et se sont glissés à l’extérieur. De petite carrure, ils n’ont eu aucun mal à regagner le chemin de ronde. De cet endroit, non visible du mirador, ils ont ensuite confectionné une échelle à l’aide de draps et de couverture pour escalader le mur et les barbelés. « À la ronde de 20 heures, les collègues ont aperçu des draps au grillage et ont vu un trou dans le mur. Ils ont évacué le tuyau des WC pour creuser autour. Ces murs sont dans un état de décrépitude lamentable et celui de l’enceinte n’est pas à la hauteur réglementaire. On se laisse glisser, on file le long de la plage et on rejoint la digue. On est même étonnés qu’ils ne l’aient pas fait plus tôt »(...) |
11/03/2009
Fin de cavale pour deux mineurs |
(...)« Les deux interpellés avaient tenté de voler une voiture par la technique du home-jacking dans un appartement. La victime a réussi à rattraper un des deux auteurs grâce à l’intervention d’une dizaine de jeunes qui les ont poursuivis pendant deux ou trois kilomètres. Les riverains ont bien réagi »,(...) Ils ont reconnu les faits et donné leur version de l’évasion. « Ils ont réussi à rentrer dans leur cellule un bout de manche de brouette récupéré au cours d’un atelier d’horticulture, puis ils ont commencé à gratter le mur samedi matin »,(...) |
24/03/2009
(...) C’est une peine symbolique à laquelle ont été condamnés hier les deux évadés de la Saint-Sylvestre. Cette nuit-là, peu après les douze coups de minuit, (...) donnait un coup de pied dans les serrures de sa porte, qui flanchait sur le champ. Puis il offrait la liberté à (...), en donnant un second coup de pied dans la porte de sa cellule. Les deux détenus passaient ensuite par le toit en enlevant une tôle à l’aide d’une barre de fer ramenée de l’atelier d’horticulture, avant de franchir le mur d’enceinte de l’établissement pénitentiaire en s’agrippant à des draps noués.(...) |
17/04/2009
(...) Mercredi, vers 9h15, ces trois détenus qui purgent plusieurs condamnations pour de multiples vols, ont agi pendant une heure de cours. Ils ont prétexté une pause pipi pour sortir par un trou dans un mur en chantier et regagné les jardins des cuisines. Leur action était préméditée puisqu’ils avaient confectionné une échelle à l’aide de draps, qui leur a permis de franchir le mur d’enceinte du centre pénitentiaire. L’alerte aussitôt donnée, la rapidité des services de police et la réactivité des agents pénitentiaires avaient permis de les retrouver tous les trois après une heure de cavale à proximité du lycée Jules-Garnier, à Nouville. Au cours de leur garde à vue, les adolescents auraient expliqué aux policiers de la brigade de recherches chargés de l’enquête vouloir assister au concert d’Alpha Blondy, qui se produit demain au centre culturel Tjibaou.(...) |
15/06/2009
(...) Les deux jeunes auraient profité d’une séance de sport pour escalader l’enceinte grillagée et passer par-dessus les barbelés à l’aide d’un linge, vraisemblablement un drap.(...) |
21/09/2009
(...)Ils auraient utilisé deux barres de fer, retrouvées sur le chemin de ronde, pour gratter les murs du quartier central où ils étaient incarcérés. Les murs de cette unité, particulièrement vulnérables en raison de leur porosité, datent de l’époque du bagne. Un trou d’une cinquantaine de centimètres leur avait suffi pour se glisser hors de leur cellule. Leurs draps leur auraient ensuite servi à escalader la nouvelle clôture d’enceinte, en cours d’installation. (...) |
29/09/2009
(...)Dimanche soir, vers 22 h 30, deux détenus du Camp-Est sont de nouveau parvenus à s’échapper de leur geôle. Mais cette fois, la tentative a tourné court, grâce à l’inédite collaboration de l’un de leurs camarades de cellule. Ce dernier a en effet prévenu les surveillants, qui ont ainsi rapidement pu alerter les policiers. Une patrouille de la Bac (brigade anticriminalité) a interpellé ces deux jeunes de 22 et 26 ans en douceur, au niveau du pont de Nouville. Les deux jeunes, des multirécidivistes incarcérés au quartier des condamnés du centre de détention, seraient parvenus à décrocher le grillage situé au-dessus de leur cellule. Ils auraient ensuite dévissé les tôles du toit. Parvenus au niveau du chemin de ronde, ils auraient ensuite noué des draps, avec lesquels ils auraient escaladé la clôture. Fin du fin, ils auraient été aidés dans leur fuite par quelques éléments de chantier, notamment des planches, pour escalader l’obstacle. Une clôture dite « périmétrique », haute de cinq mètres, est en effet actuellement en construction. Elle est justement destinée à éviter ce genre de mésaventure pour l’administration pénitentiaire. Quelques instants après l’évasion, c’est donc un camarade de chambrée qui a donné l’alerte. Visiblement, il ne tenait pas à avoir de problèmes en se voyant reprocher une éventuelle complicité dans cette énième évasion, la treizième depuis le début de l’année.(...) |
(...) Ce 27 septembre, vers 21 heures, ils vont se faire la belle en passant par le toit de leur cellule. À l’aide d’un balai, ils arrachent aisément une grille au plafond, enlèvent une plaque et deux feuilles de tôle. Le tour est joué. Il leur suffira ensuite d’escalader l’enceinte du centre pénitentiaire grâce à des planches disposées là, justement pour des travaux. Pas de chance, les autres détenus tapent aussitôt sur les murs pour alerter les surveillants. Et les deux compères sont repris par la police, une heure plus tard, au pont de Nouville. (...) |
26/10/2009
(...)Samedi, vers 20 heures, c’est avec son codétenu qu’il a fini de creuser le mur de sa cellule à l’aide d’un tournevis. Dans le bâtiment D, comme dans les autres geôles héritées du bagne, les murs s’effritent aisément. Mais comment peut-on se fournir ainsi en tournevis au Camp-Est ? Sous le lavabo, un trou de quarante centimètres sur vingt a permis à (...) et à son camarade de se faufiler et de gagner le chemin de ronde. Là, échappant à la vigilance des surveillants, ils ont constitué un grappin de fortune à l’aide de draps, de cordes et de la tringle en fer de leur rideau de douche. Mais alors que (...) a pu escalader le mur d’enceinte et filer, son compère a échoué dans cette entreprise et a tout simplement regagné sa cellule.(...) |
20/11/2009
Mercredi dans la soirée, la pression est montée d’un cran au Camp-Est. Avec l’apparition des premières chaleurs, les détenus de la maison d’arrêt se sont fait entendre, à un point tel qu’un début de bagarre aurait débuté. La presque totalité des surveillants est donc intervenue dans ce quartier. Deux jeunes de 20 et 22 ans, enfermés dans un autre quartier, dans une cellule de deux places et condamnés pour des vols aggravés, ont mis à profit la situation pour prendre la poudre d’escampette. Ils auraient utilisé le bout d’une conduite d’eau pour creuser le mur. Une fois dans la cour de l’établissement, ils auraient cherché plusieurs issues de secours, comme en attestent les traces de trous dans le sol au niveau des grillages. Des traces de sang ont également été relevées. Car les deux évadés ont été confrontés aux rouleaux de barbelés. Après un laps de temps estimé à un quart d’heure, c’est finalement à l’aide d’une planche de coffrage qu’ils sont parvenus à forcer la clôture. Hier soir, ils étaient toujours dans la nature.(...) |
01/12/2009
(...)« Je voulais passer les fêtes dehors », a-t-il expliqué à la barre. Le soir de l’évasion, il en a parlé avec son camarade de chambrée. « En plus, ceux qui s’étaient évadés juste avant nous étaient dans la cellule juste à côté ». L’idée a donc commencé à germer. Il ne leur a pas fallu beaucoup de temps pour la mettre à exécution. En début de soirée, ils ont arraché un « bout de tuyau » de leur lavabo avec lequel ils ont commencé à gratter le mur, juste en dessous. « On a allumé la télé pour couvrir le bruit. » En une vingtaine de minutes, une première moitié du trou est creusée. Arrivait la ronde de 20 heures, et le regard du surveillant par le judas. « Je me suis mis devant le lavabo en faisant semblant de me laver les dents pour cacher le trou avec mes jambes », a-t-il expliqué aux enquêteurs. Une demi-heure plus tard, la seconde moitié du trou était faite, les draps déchirés et noués pour servir de corde, et vogue la galère. Les deux compères avaient pris soin de se vêtir de plusieurs couches de vêtement comme armure dérisoire aux « concertinas », les barbelés tranchants qui ceinturent les murs poreux du bagne. Ensuite, pendant une demi-heure, ils ont tourné sur le chemin de ronde pour trouver le bon endroit. Le camarade d’(...) est parvenu le premier à franchir les différents obstacles. « Quand je suis arrivé à mon tour à l’extérieur, il était déjà loin », a expliqué le prévenu, qui s’en ira tranquillement vers Nouméa, en marchant. Le ministère public est presque impressionné par la manière de faire. « C’est un garçon plein de ressources. C’est dommage qu’il ne consacre pas toute cette énergie à monter un projet de réinsertion. » La défense assure pourtant qu’il en a fait, des demandes de travail. « Mais la prison de Nouméa n’offre que peu de perspectives à ses détenus », a-t-elle assuré. Celle de s’évader semble la plus encourageante. |
11/01/2010
(...) Un ingénieux stratagème est déployé pour gagner l’air libre ce samedi d’octobre dernier. Avec son codétenu, un trou est creusé dans le mur de sa cellule à l’aide d’un tournevis. Dans le bâtiment D, comme dans les autres geôles héritées du bagne, les cloisons s’effritent aisément. Sous le lavabo, une ouverture de quarante centimètres sur vingt permet à (...) et à son ami, de se faufiler et de rejoindre le chemin de ronde. Là, échappant à la vigilance des surveillants, les deux prisonniers constituent un grappin de fortune à l’aide de draps, de cordes et de la tringle en fer de leur rideau de douche. Mais alors que l’enfant de Canala réussit à escalader le mur d’enceinte et filer, son complice échoue dans l’aventure… et regagne sa cellule. (...) |
04/01/2010
On n’échappe pas à la tradition. Comme l’an dernier, le premier janvier a été marqué par deux évasions au Camp-Est.(...) Cette fois, c’est pendant la séance de sport que deux détenus, condamnés pour des vols, ont franchi l’enceinte du Camp-Est. L’évasion s’est déroulée vers 10 heures, le matin du premier janvier. D’après les enquêteurs, (..), a profité de son passage dans la cour pour arracher, à la main, une partie du grillage censé l’enfermer. Au bout de quelques minutes, il est parvenu à retirer une tige métallique de cette installation délabrée. Puis il s’en est servi comme d’un python d’escalade, a franchi le mur d’enceinte avant de s’enfuir à pied. Comment le sait-on ? Parce qu’un autre prisonnier, également de la région de Canala, l’a vu faire. Comme personne n’avait remarqué l’opération, il a essayé d’en faire de même. Moins de chance pour lui : il a été aperçu au moment où il passait de l’autre côté. L’administration pénitentiaire a prévenu la police, qui a arrêté le fuyard à côté de la gare maritime. (...) |
07/01/2010
(...)Les deux compères s’étaient échappés en découpant la grille de leur quartier, en creusant un trou dans un faux plafond puis en escaladant le mur d’enceinte avec des draps noués. (...) |
20/01/2010
(...) « Dimanche, les policiers sont appelés pour une tentative de cambriolage après un bris de vitres au Confort du Logis. Lors de votre interpellation, vous sachant recherché, vous avez dit vous nommer (...). Vous étiez saoul, avec plus de deux grammes d’alcool dans le sang, ainsi que votre petite amie et une copine », (...) « Mais au commissariat, les policiers se sont aperçus que vous étiez (...). Vous vouliez voler tout ce qui vous passait sous la main », (...) (...) Dans leur cellule, avec une barre de fer chacun et un gros caillou servant de masse, les deux détenus avaient fait un trou dans le toit avant d’atterrir sur le chemin de ronde. Puis, ils avaient escaladé le mur à l’aide de draps noués avant de courir vers la liberté. « Pourquoi vous êtes-vous évadé ? » demande le président. « Pour passer les fêtes de fin d’année avec ma famille », répond le jeune homme. « Mais vous n’aviez pas demandé une permission de sortie ? » « Je l’ai fait plein de fois mais on me l’a refusée… De toute façon, j’allais me rendre », (...) |
20/01/2010
Un évadé cueilli dans un manguier |
(...). Peu avant 15 heures, une patrouille de la Bac (brigade anticriminalité) repère (...) du côté du nakamal de Ko Wé Kara, alors qu’elle surveillait les lieux comme un de ses points de chute supposés. Les policiers décident de l’interpeller, mais l’homme, âgé de 25 ans, prend aussitôt la fuite. Après avoir traversé le nakamal, il n’hésite pas à plonger dans le canal de Ko Wé Kara et à s’adonner à un peu de natation pour regagner l’autre rive. Ni une ni deux, l’évadé du jour de l’An traverse les quatres voies de la voie express et monte dans les brousses du terrain de l’Etrier en direction de la cité Boston. Très vite, cinq équipes de police, dont deux du GIPN, arrivent en renfort, suivies par un groupe de la police municipale. Se sentant cerné, le fugitif repart alors dans les brousses vallonnées de Rivière-Salée, à la végétation dense. S’ensuit sur ces terres une bonne demi-heure de course-poursuite avec les forces de l’ordre (une vingtaine de personnes au total), tandis que la gendarmerie bloque toute possibilité de sortie du côté de la route de Normandie. Grâce aux éléments donnés par un fonctionnaire en dehors de son service, les forces de l’ordre parviennent enfin à localiser (...), qui s’était réfugié dans les branches d’un manguier. Pris en tenailles, l’homme a été cueilli sans résistance. |
Et pour finir, "Les nouvelles" font même des articles quand une évasion ne marche pas, tellement c'est inhabituel :
11/02/2010
Camp-Est : un détenu ne s’est pas évadé |
L’épidémie d’évasions est-elle en passe d’être endiguée ? Fait remarquable, mardi, en fin d’après-midi, un prisonnier du Camp-Est a en tout cas réussi à ne pas s’évader. D’habitude, c’est plutôt l’inverse qui se produit. La scène s’est déroulée en fin de promenade. Un jeune prisonnier, âgé de 18 ans, a sans doute profité du mouvement des détenus pour jeter un drap noué au-dessus de la cour de promenade. Un codétenu l’aurait aidé à se hisser en lui faisant la courte échelle. Mais l’intervention des surveillants a réduit à néant les velléités de liberté. (...) |
PS : cet article est juste une revue de presse subjective, qui doit est prise au deuxième degré.